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  EMPIRES D'AFRIQUE 

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EMPIRE KONGO

Fondation 
Le Royaume KONGO a été fondé entre 1300 - 1400 par Nimi ALUKENI lorsque les nouvelles populations BANTU, venu du Nord, ont franchi le fleuve à la recherche des nouveaux terrains d'habitation. Le territoire était anciennement occupé par les Ambundu, Constitués en petites unités non unifier. 
 
L’empire Kongo était un empire de l'Afrique du sud-ouest, situé dans des territoires du nord de l'Angola, de Cabinda, de la République du Congo, l'extrémité occidentale de la république démocratique du Congo et d'une partie du Gabon. À son apogée, il s'étendait de l'Océan Atlantique jusqu'à l'ouest de la rivière Kwango à l'est, et du fleuve CongoLoje au sud. 
 
GEOGRAPHIE 
À l'époque du premier contact avec les Portugais, l'empire Kongo devait avoir une étendue de plus de 300 000 km2, selon certaines estimations. Une grande partie du sud-ouest de la République démocratique du Congo, du nord de l'Angola ,du Sud de la République du Congo et une partie du Gabon composait cet État. 
 
CALENDRIER 
(jusqu'à la rivière)  
Comme dans beaucoup de régions de l'Afrique centrale ou de l'ouest, un calendrier basé sur la "semaine" de quatre jours était en vigueur; trois jours ouvrables et un jour pour le marché: 
 
* "Semaine" = 4 jours 
* Mois = 7 "semaines" 
* Année = 13 mois 1 jour
 
 
Avec la venue du christianisme, le calendrier chrétien a pris de plus en plus la place de ce calendrier. 
 
ORGANISATION 
 
Le Royaume Kongo comprenait six provinces ( Mpemba, Nsundi, Mpangu, Mbata, Mbamba et Soyo). Celui-ci était dirigé par un monarque parfois appelé Manikongo (Mani Kongo). Les Kongos (les Bakongo, les suivants de Kongo. Sing.: N'kongo) composaient majoritairement l'ensemble de l'Empire, ou plutôt une confédération des États Kakongo, Loango et Ngoyo subordonnés par le Royaume Kongo dont les rois étaient nommé de plusieurs manières: 
 
* Ntinu: chef militaire, celui qui a à sa charge la défense nationale 
* Mwene: celui qui pourvoit aux besoins du peuple 
* Mani: celui qui représente la volonté du peuple 
 
Mani, si c'est l'expression la plus rencontrée dans la littérature occidentale est moins utilisée que Ntinu par les Kongo. En effet, Mani désigne aussi bien un gouverneur (Mani Soyo). 
 
* Mfumu: désigne quant à lui la notion de responsable au sens administratif comme au sens social. 
 
La langue Kongo 
 
Cette population a une langue, très riche. Cette langue est de souche Bantoue, elle est proche des langues comme le Xhosa, le Zouloue, le Soto, au Souto, Swazi … Elle emprunte certaines expressions des langues portugaises. Elle est langue nationale en Angola, on peut à l'occasion l'écouter sur Radio Luanda. Elle fait partie des 4 langues nationales ans l'ex Zaïre. Au Congo-Brazza, elle est une des 2 langues nationales. C'est une langue très riche et dispose de certaines ressources didactiques entretenue par des missionnaires Belges, Portugais et Français. On peut même trouver des missionnaires américains, anciens d'afrique qui parlent mieux cette langue que nous ne-kongo de la diaspora. 
 
HISTOIRE 
 
Le royaume Kongo se développa sous plusieurs migrations du VIIe au XVe siècle, puis entra en contact avec le Portugal. 
 
Avant l'arrivée des Européens, l'Empire Kongo était un État très développé, avec un large réseau commercial. À part les ressources naturelles et l'ivoire, le pays fondait et commerçait le cuivre, l'or, les vêtements de raffia, et la poterie, disposait d'une monnaie et de finances publiques. 
 
Mais surtout, il pratiquait l'agriculture, la chasse et l'élevage. Il était comme les autres peuples d'Afrique noire organisé sous forme de castes, mais avec une structure beaucoup plus souple que par exemple dans le cas Songhaï. On pouvait par exemple apprendre un métier de son choix en intégrant l'une des grandes écoles du pays. Les plus connues sont les quatre plus prestigieuses, à savoir Kimpasi, Kinkimba, Buelo et Lemba. Ces écoles toujours d'actualité représentaient le lieu où était formée l'élite Kongo. Si leur accès était relativement libre, toujours est-il qu'il s'agissait d'une longue initiation aux critères de sélection très stricts. A tel point que des "explorateurs" comme Bittremieux, qui tentèrent de comprendre l'enseignement (en vain), en conclurent qu'il s'agissait de cultes secrets ou ésotériques. Il n'en n'est rien mais on imagine cependant le niveau de cet enseignement (toujours en vigueur) à fortiori pour un étranger à cette culture. 
 
Au cours de ses voyages le long de la côte africaine dans les années 1480, le navigateur portugais Diogo Cão fut le premier à évoquer un grand empire qui contrôlait le commerce dans la région. En 1483, il rendit visite à Ntinu Nzinga Nkuwu dans sa capitale, Mbanzaigname et d´échange de houe et d´arme contre de l´ivoire avec les populations de l´intérieur de l´Angola. Il persuada difficilement le roi d'ouvrir le pays aux Portugais. Les six États de l'Empire étaient Soyo, Ndamba, Mbemba, Bata, Luangu et Nsundi. Le dernier fut le premier à tomber sous le protectorat portugais. Des missionnaires catholiques arrivèrent dans la région en 1490, l'années suivante, Nzinga Nkuwu fut baptisé et prit le nom de Ndo Nzuawu. Cão crut alors la voie libre pour se procurer des esclaves et le tenta. Cependant, Nzinga Nkuwu était décidé à ne pas faire de son royaume un lieu de traite. Il fit capturer en échange les missionnaires portugais et les fit tuer à chaque mois de retard dans le retour des captifs Kongo. Sous Nzinga Nkuwu les relations se refroidirent avec le portugal et ne s'améliorèrent guère jusqu'à sa mort. Elles auraient certainement empiré n'eut été la mort de son fils, Mpanzu a Nzinga, qui était lui contre toute forme de relations avec le portugal. Prétendant favori à la succession de son père (la succession se faisait par élection et il n'était pas systématique qu'un fils succède à son père), Mpanzu a Nzinga, soutenu par les représentants votants des clans et des corps de métiers Kongo, désirait écourter au plus vite les relations avec le portugal. Cela lui couta la vie lors d'un attentat, le jour de son accession au trône. Kongo.Le royaume Kongo était alors à son apogée grâce à la production d´ 
 
Son frère, Mvemba Nzinga fut baptisé au catholicisme et prit le nom d'Afonso (Ndo Funsu). 
 
Mvemba Nzinga, qui avait été largement influencé dès son enfance par "l'encadrement missionnaire", devint roi à la suite de l'assassinat de son frère (par un soldat portugais). 
 
Mvemba Nzinga envoya son fils Lukeni Lua Nzinga au Portugal qui devint plus tard le premier évêque africain de l'histoire de l'Église catholique. La capitale fut renommée São Salvador (Saint-Sauveur). 
 
Dans les décennies qui suivirent, l'Empire Kongo tomba dans la spirale du commerce d'esclaves planifiée par les commerçants du Portugal et d'autres pays européens. Les conséquences commençaient à se faire sentir pour l'Empire, et en 1526, le Manikongo écrivit au Roi Jean III de Portugal, lui demandant de mettre fin à cette pratique. Sa requête reçut une réponse cynique et les relations entre les deux pays s'envenimèrent. Fortement affaibli par la dépopulation et victime des incursions des États voisins sous impulsion portugaise et néerlandaise ensuite, l'Empire Kongo se trouva sur le déclin. Les Portugais profitèrent de la situation pour augmenter leur prélèvement d'esclaves dans la région. Sous la pression coloniale croissante, l'Empire avait déjà perdu son indépendance au XVIIe siècle, puisque les Portugais, puis les Anglais (suivis par les Britanniques) étaient maintenant ceux qui intronisaient les rois, en remplacement du vote populaire. 
 
Le royaume se disloqua, chaque province sous tutelle portugaise, britannique ou libre devenant indépendante. La lutte pour la réunification commença et au besoin, les anciennes provinces furent rebaptisées par l'envahisseur, créant par là des ethnies artificielles. A cette époque déjà, en territoire conquis, l'enseignement de la bible et des valeurs occidentales se faisait dans tous les villages et villes soumis, par la force chaque fois que possible. On bastonnait les vieillards et violait les femmes, on brûlait et pillait les villages et villes. Les provinces occupées étaient en proie à des luttes pour leur souveraineté, mais cela ne suffit à les libérer. 
 
Au cours de la bataille d'Ambuila en 1665, les forces portugaises en provenance de l' actuelle Angola, c'est à dire des zones conquises, accompagnées des troupes soumises furent en mesure de vaincre les forces du Roi Antoine Ier du Kongo. Antonio fut tué avec beaucoup de ses lieutenants, ainsi que l'auteur Luso-Africain Manuel Roboredo, qui avait essayé d'empêcher cette dernière bataille. 
 
Cependant, l'État Kongo continua d'exister, ou tout au moins formellement, durant deux siècles, jusqu'à ce que sa division soit décidée entre le Portugal, la Belgique (en fait Léopold II de Belgique), et la France par la Conférence de Berlin en 1884-1885. Il faut retenir cependant que les luttes persistèrent jusqu'aux indépendances, par exemple avec Ana Nzinga, qui tenut en échec les coalitions portugaise, néerlandaise et britannique pendant près de trente ans et réussit à freiner l'expansion de la traite sur territoire Kongo. Cependant, les densités de populations de l'époque, qui étaient de 35 hab/km2 chutèrent dramatiquement à 5 habitant par km carré au début XIXe siècle… La traite avait fait son œuvre de dépeuplement sanglant et le colonialisme venait à grand pas saigner encore le peuple Kongo comme les autres peuples de la région.

 
 
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Modifié en dernier lieu le 29.06.2006
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